Dérive...

Nous avions un vaisseau assez spéciale, conçu par les soins d'un très grands architecte anciennement soldat de l'UNSC.
Notre vaisseau était puissant et rapide, le voyage était tout de même long en ennuyeux malgré les projets de cours de mangoustes, d'entraînement au tirs, après 3 mois de voyage, nous commencions à avoir des problèmes. De réacteurs notamment.
Nous arrivions malgré tout à tenir le coup. Mais notre I.A est morte très rapidement. Les causes de tous ces problèmes étaient inconnu.
Inconnu jusqu'à ce que nous avons trouvés la taupe qui était chez nous. Un traître, un sale infiltré de l'UNSC.
Alors je me suis occupé rapidement de lui. L'équipe voulait que je le torture, mais je n'aime pas ces techniques. J'en ai des autres tout autant douloureuses. Mais à ma façon...
Dans ses affaires, j'avait trouvé la photo de sa famille, et je lui ait mis la pression, en lui promettant que si il ne dirais rien, je tuerai toutes sa famille devant ses yeux. Ses deux fils, sa fille et sa femme.
Il a craqué, et alors qu'un pélican (amélioré par nos soin, il est désormais capable de survivre au slipspace) nous avons ramené sa famille, et c'est la qu'il a tout dit.
J'avait armé mon pistolet. La moindre des choses, se serait de lui donner une mort rapide et sans douleurs.
Mon arme sur sa tempe, alors que j'allait tirer, je vois une larme couler le long de sa joue. Je regarde sa famille, sur une caméra, en train de pleurer. Puis j'ai pensé à ma famille. Et j'ai rangé mon arme...

Je pense... 7 mois...

Nous gardons le traître en tant que prisonnier. J'ai gardé un appartement de 17m2 pour le laisser avec sa famille.
Il n'a pas le droit d'y sortir à part au parc qui est au milieu du centre de commandement avec ses enfants une heure par semaine, et aussi, il sort pour manger au self des prisonniers.
Nous le fouillons tous les soirs et les matins.
Son appart' est dépourvu de toutes sortes d'électricité. Sa famille et lui se lavent dans les douches des prisonniers, ils sont surveillés par des caméras. Il ont aussi des toilettes. Et enfin, nous avons laisser leurs chambre avec un minimum d'intimité. Une fois par semaine, nous éteignons nos caméras pendant deux heures.
En fait, ce "luxe" qu'il a obtenu, c'est grâce à son aide pour les tâches ménagères, l'aide au self. Il s'implique bien dans le travail, alors avec Staline, nous décidons de le récompenser.
Ses enfants, je les gardes une fois par semaine. Ce sont des enfants très gentils, poli, appliqué. Ce n'est que leurs père qui me donne un malaise quand je les croises. Il aurait pus nous rejoindre, ce serait un très bon rebelle, mais il travaille naïvement pour sa patrie, on ne lui dit rien...
Contre l'avis de Staline, qui pense qu'ils savent tous et qu'ils ont bien le choix. Qu'ils connaissent les risques, et qu'ils connaissent les horreurs qu'ils préparent. Staline Haït plus que tout l'UNSC. J'ai du le convaincre comme je le peux pour lui offrire cet appartement, qui servait de buanderie principale autrefois. Nous avons déplacé la buanderie dans les douches des prisonniers. Sa revient au même.
Pour l'instant, tous va bien sur le vaisseau, mais je n'imaginais pas le calvaire dans lequel nous allions nous mettre...