Une âme perdu.

Du sang, une neige qui rougit à vue d'œil.
Une âme bientôt perdue. Les secours arriveraient bien trop tard. Je vois ma femme s'allonger sur la neige glaciale.
Son Casque cache la beauté de sont teint qui d'habitude est si beau et joyeux. La couleur de son
armure se fond à la couleur de la neige, mais cette tâche d'un violet si pur ne décroche pas de mes yeux.

<-Vi.... Vill s'il te plaît, prend soin Marka. Et survis dans la guerre, Fait le pour moi et les enfants.>>

Non, noon, criais-je, je ne voulais pas la voir partir, pas elle. Une femme si brillante...
Allongée sur le sol, je vois son regard partir du miens pour aller voir le ciel étoilé, toujours aussi vaste. Le dernier qu'elle verra.
Elle ferme les yeux... C'est fini.

Je regarde autour de moi, et je revoit mon jeune fils sangheili, Marka, dans les bras de mon escorteur, il pleurait doucement.

Et dans un souffle de haine, je crie:

"Aaaah, je les tuerais tous, tous, les prophètes, le garde, tous, ils mourront, foudroyés par ma dague, je n'aurais aucune pitié.
Qu'ils viennent, je leurs trancherait la gorge! "

Mais cela ne servait à rien, même si ma soif de haine m'aidera dans mes missions, quand je verrais tous ces misérables naïf de covenants,
je n'aurais aucune pitié. Aucune !

Je regardais mon fils, il était si fatigué, je le voyais dans ses yeux, il pleurait toujours, lui aussi me regardait, il était très légèrement habillé, il avait une sorte de petite chemise blanche, et un espèce de short. Il avait froid.
Il était arrivé dans le phantôme car lorsqu'il vut Matïa être enlevé par les gardes, il s'était enfuit en courant comme il le pouvait, du haut de ses trois ans, et il était arrivé dans le hangare, il a du me voir sortir du phantôme alors avec la panique, sans me le dire, il s'était cachée dans le véhicule.
Sur cette planète, c'était une de ces rares années où il faisait une température de 0° .
Cela n'arriverait qu'une fois tous les dix ans.
Je prend alors une large couverture qui était dans la soute du phantôme, je la met sur mon fils, et je le prend dans mes bras, puis il s'endort, moi, je continue de pleurer, à cause de la perte de ma femme et de mes enfants, mais aussi à cause de la haine qui m'envahissait...